Le double trèfle à trois feuilles porte-t-il chance ?
Dans bien des cultures, le trèfle à quatre feuilles (TAQF) - ou plutôt quatre folioles, si l'on veut être vraiment rigoureux - est considéré comme un porte-bonheur puissant. Nous n'allons pas entrer dans la polémique en tentant de faire comprendre qu'il faut déjà avoir de la chance pour trouver un TAQF, ce n'est donc pas lui qui l'apporte.
Si l'on respecte la coutume et que l'on veut bien admettre que les TAQF portent bonheur, qu'en est-il des trèfles qui possèdent un plus grand nombre de folioles ? Certain pourraient dire qu'ils apportent encore plus de chance. Et bien, les chercheurs de Sbec Labs pensent tout l'inverse. La radioactivité et la pollution sont pour eux les principales raisons de ces erreurs de la nature. N'oublions pas que le TAQF est à la grande famille des trèfles ce qu'un bébé avec un troisième bras sur la fesse droite est aux êtres humains. Trouver des trèfles à trop de feuilles et donc peut-être synonyme de malchance.
La récente découverte d'un chercheur Sbéquéen soulève un nouveau dilemme. En effet, le double trèfle à trois feuilles - équivalent de siamois chez les êtres vivants - trouvé cette semaine est-il un nouveau porte bonheur puissant ou seulement la preuve que Tchernobyl fait encore des dégâts ? Le double pétiole, les six folioles et l'agencement des stipules de ce spécimen prouvent sa nature hors du commun.